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    merci à l'avance !

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    Adoptée par l´Assemblée générale
    dans sa résolution 217 A (III) du 10 décembre 1948


    Préambule
    Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde.

    Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l'homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l'humanité et que l'avènement d'un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l'homme.

    Considérant qu'il est essentiel que les droits de l'homme soient protégés par un régime de droit pour que l'homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l'oppression.

    Considérant qu'il est essentiel d'encourager le développement de relations amicales entre nations.

    Considérant que dans la Charte les peuples des Nations Unies ont proclamé à nouveau leur foi dans les droits fondamentaux de l'homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l'égalité des droits des hommes et des femmes, et qu'ils se sont déclarés résolus à favoriser le progrès social et à instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande.

    Considérant que les Etats Membres se sont engagés à assurer, en coopération avec l'Organisation des Nations Unies, le respect universel et effectif des droits de l'homme et des libertés fondamentales.

    Considérant qu'une conception commune de ces droits et libertés est de la plus haute importance pour remplir pleinement cet engagement.

    L'Assemblée Générale proclame la présente Déclaration Universelle des Droits de l'Homme comme l'idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations afin que tous les individus et tous les organes de la société, ayant cette Déclaration constamment à l'esprit, s'efforcent, par l'enseignement et l'éducation, de développer le respect de ces droits et libertés et d'en assurer, par des mesures progressives d'ordre national et international, la reconnaissance et l'application universelles et effectives, tant parmi les populations des Etats Membres eux-mêmes que parmi celles des territoires placés sous leur juridiction.

    Article premier
    Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.

    Article 2
    1.Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.

    2.De plus, il ne sera fait aucune distinction fondée sur le statut politique, juridique ou international du pays ou du territoire dont une personne est ressortissante, que ce pays ou territoire soit indépendant, sous tutelle, non autonome ou soumis à une limitation quelconque de souveraineté.

    Article 3
    Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.

    Article 4
    Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude; l'esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes.

    Article 5
    Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

    Article 6
    Chacun a le droit à la reconnaissance en tous lieux de sa personnalité juridique.

    Article 7
    Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi. Tous ont droit à une protection égale contre toute discrimination qui violerait la présente Déclaration et contre toute provocation à une telle discrimination.

    Article 8
    Toute personne a droit à un recours effectif devant les juridictions nationales compétentes contre les actes violant les droits fondamentaux qui lui sont reconnus par la constitution ou par la loi.

    Article 9
    Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé.

    Article 10
    Toute personne a droit, en pleine égalité, à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal indépendant et impartial, qui décidera, soit de ses droits et obligations, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle.

    Article 11
    1. Toute personne accusée d'un acte délictueux est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d'un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées.

    2. Nul ne sera condamné pour des actions ou omissions qui, au moment où elles ont été commises, ne constituaient pas un acte délictueux d'après le droit national ou international. De même, il ne sera infligé aucune peine plus forte que celle qui était applicable au moment où l'acte délictueux a été commis.

    Article 12
    Nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes.

    Article 13
    1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un Etat.

    2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.

    Article 14
    1. Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l'asile en d'autres pays.

    2. Ce droit ne peut être invoqué dans le cas de poursuites réellement fondées sur un crime de droit commun ou sur des agissements contraires aux buts et aux principes des Nations Unies.

    Article 15
    1. Tout individu a droit à une nationalité.

    2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité, ni du droit de changer de nationalité.

    Article 16
    1. A partir de l'âge nubile, l'homme et la femme, sans aucune restriction quant à la race, la nationalité ou la religion, ont le droit de se marier et de fonder une famille. Ils ont des droits égaux au regard du mariage, durant le mariage et lors de sa dissolution.

    2. Le mariage ne peut être conclu qu'avec le libre et plein consentement des futurs époux.

    3. La famille est l'élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l'Etat.

    Article 17
    1. Toute personne, aussi bien seule qu'en collectivité, a droit à la propriété.

    2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa propriété.

    Article 18
    Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites.

    Article 19
    Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.

    Article 20
    1. Toute personne a droit à la liberté de réunion et d'association pacifiques.

    2. Nul ne peut être obligé de faire partie d'une association.

    Article 21
    1. Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l'intermédiaire de représentants librement choisis.

    2. Toute personne a droit à accéder, dans des conditions d'égalité, aux fonctions publiques de son pays.

    3. La volonté du peuple est le fondement de l'autorité des pouvoirs publics ; cette volonté doit s'exprimer par des élections honnêtes qui doivent avoir lieu périodiquement, au suffrage universel égal et au vote secret ou suivant une procédure équivalente assurant la liberté du vote.

    Article 22
    Toute personne, en tant que membre de la société, a droit à la sécurité sociale ; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grâce à l'effort national et à la coopération internationale, compte tenu de l'organisation et des ressources de chaque pays.

    Article 23
    1. Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage.

    2. Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal.

    3. Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu'à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s'il y a lieu, par tous autres moyens de protection sociale.

    4. Toute personne a le droit de fonder avec d'autres des syndicats et de s'affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêts.

    Article 24
    Toute personne a droit au repos et aux loisirs et notamment à une limitation raisonnable de la durée du travail et à des congés payés périodiques.

    Article 25
    1. Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d'invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté.

    2. La maternité et l'enfance ont droit à une aide et à une assistance spéciales. Tous les enfants, qu'ils soient nés dans le mariage ou hors mariage, jouissent de la même protection sociale.

    Article 26
    1. Toute personne a droit à l'éducation. L'éducation doit être gratuite, au moins en ce qui concerne l'enseignement élémentaire et fondamental. L'enseignement élémentaire est obligatoire. L'enseignement technique et professionnel doit être généralisé ; l'accès aux études supérieures doit être ouvert en pleine égalité à tous en fonction de leur mérite.

    2. L'éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Elle doit favoriser la compréhension, la tolérance et l'amitié entre toutes les nations et tous les groupes raciaux ou religieux, ainsi que le développement des activités des Nations Unies pour le maintien de la paix.

    3. Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants.

    Article 27
    1. Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent.

    2. Chacun a droit à la protection des intérêts moraux et matériels découlant de toute production scientifique, littéraire ou artistique dont il est l'auteur.

    Article 28
    Toute personne a droit à ce que règne, sur le plan social et sur le plan international, un ordre tel que les droits et libertés énoncés dans la présente Déclaration puissent y trouver plein effet.

    Article 29
    1. L'individu a des devoirs envers la communauté dans laquelle seul le libre et plein développement de sa personnalité est possible.

    2. Dans l'exercice de ses droits et dans la jouissance de ses libertés, chacun n'est soumis qu'aux limitations établies par la loi exclusivement en vue d'assurer la reconnaissance et le respect des droits et libertés d'autrui et afin de satisfaire aux justes exigences de la morale, de l'ordre public et du bien-être général dans une société démocratique.

    3. Ces droits et libertés ne pourront, en aucun cas, s'exercer contrairement aux buts et aux principes des Nations Unies.

    Article 30
    Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant pour un Etat, un groupement ou un individu un droit quelconque de se livrer à une activité ou d'accomplir un acte visant à la destruction des droits et libertés qui y sont énoncés.

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  • L'Art du costume

    Selon un vieil adage " l'habit ne fait pas le moine ". Pourtant de fait il contribue à la première image que l'on donne de soi ; soignée, négligée, sobre, coquette, sophistiquée... et compte donc énormément.
    L'art du costume repose dans l'aisance que l'on a à le porter, et dans le fait d'être toujours dans le ton voulu par la circonstance : ni trop habillé, ni pas assez. S'il est certaines personnes qui ont cette grâce, ce petit quelque chose qui fait que tout leur va toujours comme un gant, que l'on appelle tout simplement l'élégance ; pour les autres, il relève du bon sens d'éviter les décolletés plongeants à 9 heures du matin, le costume 3 pièces pour un pique-nique à la campagne ou encore les robes très moulantes si l'on est très forte. L'ensemble doit être harmonieux et bien assorti pour être joli ; l'excentricité saura se faire entendre au regard des circonstances et de son bon goût.
    Sans vouloir entrer dans les détails, voici quelques règles à respecter ou à éviter :
    Tenue de ville sur une invitation signifie tenue de cocktail, c'est à dire élégante et habillée mais courte, tailleur ou une robe courte pour les femmes et costume sombre pour les hommes.
    Cravate noire indique aux hommes de porter un smoking et aux femmes une robe du soir, courte ou longue selon la mode.
    Tenue de soirée signifie de porter l'habit pour les hommes (de plus en plus relayé par le smoking) et une robe longue pour les femmes.
    Les chaussures doivent toujours être parfaitement cirées et assorties de préférence aux gants, au sac à main et à la ceinture.
    Les chapeaux ont perdu leur usage quasi quotidien pour devenir un accessoire réservé aux circonstances très particulières : mariage et enterrement essentiellement, ainsi que quelques manifestations publiques très élégantes. Il est assorti à une tenue habillée et s'il se garde pour un déjeuner et un cocktail, il s'enlève obligatoirement pour un dîner.
    Les accessoires sont très importants car ils font l'élégance ; une même petite robe noire pourra paraître très sobre, habillée ou très habillée en fonction de son " accessoirisation " ; elle est d'ailleurs la parade à bien des manières de s'habiller. On ne mélange pas des accessoires noirs avec des accessoires bleus marine.
    A proscrire à tout jamais :
    - les chaussettes blanches
    - les costumes noirs (à part les smoking) ou bleus marine
    - les spencer (sauf pour les militaires)
    - les baskets en guise de chaussures de ville
    - " tomber la veste " dans une assemblée élégante.

    Galanterie
    Galanterie, voici un mot qui a perdu de son sens depuis que les hommes ne la pratiquent presque plus, de peur de se faire traiter de " macho " par des femmes féministes ! Les bonnes manières auront-elles raison d'une guerre des sexes un peu déplacée ? Il est en effet certaines femmes qui sont outrées - là où elles devraient être flattées - lorsqu'un honnête homme leur propose de porter leurs bagages !
    La galanterie, c'est une infinité de gestes courtois et protecteurs à l'égard des femmes : s'effacer dans un escalier en croisant une femme pour la laisser passer ; lui céder le passage devant une porte, mais la précéder en entrant dans un restaurant ; lui avancer sa chaise lorsqu'elle s'assied ; l'aider à enfiler son manteau ; la précéder en descendant et la suivre en montant les escaliers afin de la protéger si elle venait à tomber ; lui laisser le haut du pavé afin d'éviter qu'elle ne soit éclaboussée, lui ouvrir la portière avant de monter soi-même dans la voiture et la refermer doucement sur elle ; ramasser un objet qu'elle aurait laissé tomber ; lui porter sa valise ; attendre qu'elle soit entrée dans son immeuble après l'avoir raccompagnée... et tant d'autres petites attentions insignifiantes en soi mais qui font toute la différence.
    Du reste toutes ces manières sont à appliquer par tous, hommes et femmes, à l'égard des personnes âgées.

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  • AZAL N TSAR « Le prix de la vengeance » conté par Lounès MATOUB
    mis en ligne le samedi 6 décembre 2003
    Ce récit est en réalité une chanson contenue dans l'album « RÉCITAL À L'OLYMPIA 1980 » de LOUNÈS MATOUB, sous forme d'un poème, les discussions le sont, aussi.
    Je me suis permis d'apporter quelques arrangements sur le texte original, en Kabyle, pour en faire un conte.

    Notre histoire commence au début de la fin de la Guerre de libération algérienne, entre 1960 et 1962. Les faits se déroulent dans un des nombreux villages de Kabylie, qui reste indéfinie pas l'auteur. L'essentiel des conversations de l'histoire se déroule en kabyle (1).
    La guerre est finie, le père n'est pas revenu. Il est monté au maquis à l'instar de nombreux autres de ses concitoyens. En réalité, il est mort, tué par un traître du même village que lui. Mais la mère, pour ne pas l'affliger, cache la vérité à son fils. Elle lui dit toujours que son père est un émigré qui, un jour ou l'autre, reviendra. Les années se succèdent et il n'est pas de retour.
    Le fils, devenu majeur, ne tardera pas à connaître la vérité. Un jour, lors d'une altercation avec des jeunes du village, il se fait insulter par un de ces derniers.
    - Si tu étais vraiment un homme, tu commencerais par prendre ta revanche sur l'homme qui a tué ton père. Lui dit-il.
    À partir de cet instant, le jeune homme comprends tout et cours rejoindre sa mère pour qu'il lui demande de lui dire la vérité.
    - Mère, dit-moi pourquoi tu m'as menti ? Mère, dit-moi pourquoi tu m'as menti ? Combien d'années se sont passées depuis l'indépendance et mon père n'est pas revenu ? Aujourd'hui, raconte-moi tout, je veux tout savoir, où s'est réfugié son meurtrier ?
    - Je suis très soulagé que tu ais appris la vérité mon fils, tes yeux ne verront jamais ton père, tu dois t'y faire et être stoïque mon fils, la guerre n'a épargné personne. Je t'ai élevé avec tant de difficultés, j'ai tout sacrifié et tant sué pour toi, j'étais obligé de m'enfuir pour échapper à l'armée française, j'ai sué pour t'élever.
    - Mais mère, je n'ai pas nié tes sacrifices je voudrai juste savoir la vérité, à la DJEMMAA (2) aujourd'hui, mon père a été insulté mon cœur est blessé, la vengeance doit être rendue pour que l'âme de mon père trouve enfin le repos pour toujours.
    - Nous ne voulons pas de vengeance, nous en avons marre de la souffrance, qu'est-ce qui va ma rester si tu pars. Tu ne vas pas me retrouver, je suis devenu vielle depuis le temps, je ne tarderai pas à mourir, pardonne à celui qui a rendu veuve et orphelin. Lui dit sa mère en larme.
    Mais le fils insiste pour savoir le nom de celui qui a assassiné son père, la mère, croyant qu'il s'arrêtera là, cède et lui dit le nom du meurtrier.
    Aussitôt su, le fils prépare sa valise, il part à la recherche du meurtrier de son père, mais avant de partir, il prend la précaution de passer par la DJEMMAA pour demander plus d'informations chez les vieux du village, ceux qui ont connu son père du temps de la guerre.
    Il traverse plusieurs villes, lors d'une de ses descentes dans une nouvelle ville (3), le destin met sur son chemin une jeune fille. Le coup de foudre lui fait tout oublié, même la vengeance. Il s'attarde dans sa dernière pérégrination, il décide de passer plus de temps auprès de cette fille qui lui plait tant. L'amour suspend le temps et efface les rancœurs. Il passe des jours entiers à fréquenter son premier amour. Cette dernière, voulant officialiser leur relation, décide de l'inviter chez-elle, pour qu'il fasse la connaissance de son père. Le jeune homme, très content de cette invitation, ne se fait pas prier pour accepter. Rendez-vous est pris pour un dimanche soir, pour un dîner familial à trois.
    Dès la matinée, la fille se met à préparer le dîner, elle voulait impressionner son amoureux et n'a laissé rien au hasard. Le soir venu, le jeune homme se présente au domicile familial, il est ponctuel comme à son habitude. Le père de la fille l'accueille chaleureusement, il lui demande de se comporter comme chez-lui, le met à l'aise. Ils passent dîner. Après le dîner, la jeune fille se lève pour débarrasser la table, le jeune homme lui propose de l'aider mais le père lui demande de la laisser faire, histoire de discuter en tête-à-tête avec lui.
    Le père de la jeune fille l'interroge sur les raisons de son voyage. Le garçon, confiant qu'il était, se livre et lui raconte son histoire. Il lui demande le nom du meurtrier de son père, histoire de s'informer un peu plus à ce sujet, c'est là que tout bascula. Je jeune homme prononce le nom du meurtrier de son père, il se trouve que c'est le nom du père de la jeune fille, il est stupéfait par cette annonce, le jeune home a prononcé son nom.
    La jeune fille a tout entendu de là où elle était, elle s'est mise à crier, le jeune homme, ne comprenant pas ce qui se passe regarde en direction de la fille, c'est à ce moment précis que le père pris un couteau sur la table, il s'avança pour tuer le jeune homme, c'est là que sa fille s'interpose entre les deux hommes, elle reçoit le couteau en plein cœur, elle tombe dans les bras de son bien-aimé, avant qu'elle ne rende l'âme, elle s'adresse au jeune homme et lui dit :
    Ne le tue pas, je t'en conjure. Laisse-le souffrir le restant de sa vie, il n'a de fille que moi, maintenant il n'a personne à ses côtés, la mort est sur ses traces, elle ne tardera pas à l'emporter (4).
    NOTES :
    (1) Dans certains passages, les discussions peuvent paraître incorrectes, ceci est fait dans le souci d'être fidèle au texte original en Kabyle.
    (2) DJEMMAA : Lieux où se rencontrent les villageois et où se rassemble l'assemblée du village, une sorte de place publique, tous les villages kabyles ont un ou plusieurs lieux appelés DJEMMAA.
    (3) L'auteur ne cite aucune ville en particulier, néanmoins, on peut deviner qu'il s'agit d'une ville française, l'auteur ne le précise pas mais c'est sous-entendu.
    (4) Ce récit, comme tous les autres récits, comporte certaines nuances qui ne peuvent être comprises que lorsqu'on l'écoute ou lise dans sa langue d'origine, ceci est l'une des difficultés de la traduction de ce genre d'œuvre.

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  • Préambule



    « Le tourisme de nature et l'écotourisme sont reconnus comme des formes particulièrement enrichissante et valorisante de tourisme dés lors qu'ils s'inscrivent dans le respect du patrimoine naturel, et des populations locales et répondant à la capacité d'accueil des sites».[1]



    Reprenons à notre compte ce principe du code mondial du tourisme, que nous faisons notre, je tiens à préciser que cette contribution s'inscrit dans le débat qui est actuellement ouvert au niveau de l'Office du Parc National du Tassili, autour de la problématique de mise en place du plan d'aménagement directeur du Parc, seul instrument à la fois juridique et scientifique de gestion, capable de répondre aux exigences actuelles, du développement durable, auxquelles sont confrontés autant les autorités locales, que les professionnels du patrimoine naturel et culturel.





    Présentation du Parc National du Tassili :



    Le Parc National du Tassili est situé au Sahara central à l'extrême sud – est algérien, à environ 2000 km des côtes méditerranéennes, et s'étend sur une superficie de plus de 80.000 km2.

    L'Office du Parc National du Tassili, organe de gestion du parc a été créé par décret présidentiel, signé le 7 juillet 1972, par feu Houari Boumediénne.

    En 1982, le Parc National du Tassili, a été classé patrimoine mondial de l'humanité, par l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO).

    En 1986, le Parc National du Tassili, est admis dans le réseau du MAB en qualité de réserve de l'homme et de la biosphère.

    Ce double classement, contrairement aux apparences, dénote de la fragilité et de la vulnérabilité des écosystèmes tassiliens, et l'irréversibilité des pertes que pourrait induire une utilisation et une exploitation anarchique des richesses culturelles et naturelles, d'où la nécessité absolue de mener une politique de préservation de ce patrimoine, qui soit inspirée à la fois de la réalité du terrain et des expériences menées dans les différents parcs à travers le monde.



    1 – Patrimoine culturel :



    Le Tassili représente en matière de patrimoine culturel, une référence à laquelle sont associées les plus anciennes traces de civilisations humaines remontant à plus de 2 millions d'années. Elles appartiennent à la civilisation des galets aménagés (pubble culture).

    Si nous pouvons penser que le milieu a imposé à ces premiers hommes, d'il y a plus de 2 millions d'années, des modes de vie et des formes d'organisation sociale très rudimentaire, adaptés à de faibles capacités techniques, par contre, tout au long de leur longue évolution avec la diversité des rapports au milieu, ces hommes sont arrivés à élaborer des systèmes de représentation de tous les éléments qui les entourent ; ils n'ont pas simplement agit sur leur environnement, ils l'ont interprété, et c'est à partir de leur système de représentation qu'ils ont orienté leur choix et agissent sur leur milieu. Le Sahara n'était pas seulement un milieu naturel, d'essence climatique, c'était, pour ces hommes, aussi et surtout, une réalité surnaturelle, une divinité, avec ses démons, ses génies, ses mythes et ses légendes.

    Le Sahara ne s'interprète pas simplement à partir de ses éléments visibles, mais aussi et surtout à travers ses faces cachées (l'art rupestre saharien est l'expression la plus éloquente de ce rapport entre le monde visible et le monde invisible).



    2 – Patrimoine naturel :



    Le Sahara est un désert de peuplement, duquel la vie n'est nullement absente, comme on pourrait le croire. C'est une aire où la vie se rétrécie et s'amenuise sous l'effet réducteur de la sécheresse. La vie dans ces déserts chauds, comme le Parc National du Tassili, est une lutte continuelle contre la dessiccation.

    La situation tropicale du Parc National du Tassili, le soumet encore à des températures élevées et à un vent fréquent qui indépendamment de l'action mécanique qu'il exerce sur les végétaux , accentue l'évaporation.

    Cependant, cet écosystème aride recèle une richesse naturelle des plus exceptionnelle. La flore actuelle est la résultante des variations climatiques qui ont eu pour conséquence la régression des souches méditerranéennes dont subsistent quelques espèces reliques à l'exemple du cyprès, du myrte et de la lavande.

    La végétation est concentrée au niveau des lits d'oueds. Cette végétation possède d'ingénieux mécanismes d'adaptation, qui lui permettent de faire face à la rareté de l'eau et à une extrême irrégularité du régime hydrique.

    Parmi ces espèces végétales, certaines raccourcissent leur cycle de développement et traversent la phase aride sous forme d'organes souterrains, d'autres présentent un ensemble de dispositifs morphologique et physiologique leur permettant de diminuer les pertes en eau par évaporation.

    Cette végétation s'offre à l'homme comme un décor rassurant au milieu du désert, et lui offre, aliment, arôme, condiment, fourrage pour son cheptel et matière première pour l'habitat et l'artisanat, sans oublier les vertus médicinales des espèces utilisées dans la pharmacopée traditionnelle et qui est devenue un axe important de recherche au niveau international.

    Le Tassili a connu, dans le passé, une richesse faunistique considérable, comme en témoigne l'art pariétal préhistorique, représentant la grande faune (girafe, éléphant, rhinocéros, ...), semblable à celle qu'on rencontre actuellement dans les savanes africaines.

    Dans le nouveau biotope, des animaux vivent en harmonie avec la végétation qui, fournit le fourrage pour les uns, et nourrit les proies des autres.

    On rencontre de nombreuses espèces telles que : la gazelle, le guépard, le mouflon à manchette, le fennec, le damam de rocher et beaucoup de reptiles comme le varan et le fouette queue.



    Introduction :



    Depuis plus d'un quart de siècle, l'activité touristique et l'industrie des voyages s'est affirmée en tant que secteur économique de premier plan dans le monde entier, pour sa capacité à stimuler les échanges à tous les niveaux, et à désenclaver les régions en retard de développement.



    En 1997 par exemple, les flux d'arrivées du tourisme international ont atteint un nouveau record de 613 millions. Pour la même année, les recettes des voyages internationaux (à l'exclusion du transport international ) sont estimées à 448 milliards de dollars, dépassant ainsi la valeur des exportations mondiales de pétrole estimée à 330 milliards de dollars.[2]



    Dans l'œuvre d'élaboration de la problématique de préservation du patrimoine tassilien, le tourisme est considéré comme un axe majeur et un support important.

    L'image du Tassili a été bâtie sur la base de clichés dont la genèse remonte au début de l'exploration coloniale. Ainsi l'argumentaire voyage, est pour l'essentiel construit autour des thèmes récurrents locaux. A force de vendre ces clichés, de manière routinière et dans des modes artisanaux, le tourisme au Tassili, se retrouve en pleine stagnation, nonobstant les problèmes objectifs et conjoncturels, auxquels fait face cette activité vitale et prometteuse.

    Le marché international du tourisme étant en constante mutation et développement, le tourisme tassilien est de moins en moins attractifs, et ne génère que peu de retombées économiques sur la région et ses populations



    L'autre faille dans le système consiste en l'inadaptation et/ou l'absence de lois en matière de gestion des retombées commerciales de l'image du Parc National du Tassili, au profit de l'Algérie, témoin le nombre croissant de sites WEB, sur le NET, ouverts à l'étranger, et utilisant l'IMAGE du Tassili. Nous avons dénombré 524 sites francophones au 31 décembre 2000.



    Dans la pratique, l'Algérie ne détient aucun droit ou copyright sur les images ou tout autres produits dérivés du Tassili ; cette situation prive l'office du Parc National du Tassili, en sa qualité d'instrument national de gestion du Parc, d'une source appréciable de revenus.



    Problématique :



    Le Parc National du Tassili N'Azdjer, présente un éventail de «produits attractifs » favorisants le développement du secteur touristique. A savoir :

    Ø Des écosystèmes tassilien spécifiques,

    Ø Des richesses culturelles traduisant les différentes cultures, pré et protohistoriques,

    Ø Une diversité biologique des plus remarquable,

    Ø Des paysages naturels : ergs, regs, falaises, plateaux, canyons, ...qui offrent divers circuit de détente et de découverte.



    Tout développement dans ce territoire, doit prendre en considération la rareté des ressources naturelles et la fragilité des équilibres éco - systémiques.

    Cela implique, une conduite des projets de développement, qui reposeraient sur l'utilisation rationnelle et durable des ressources naturelles du Parc, et qui mèneraient vers le développement d'un écotourisme protecteur du milieu, respectueux de l'environnement et source de développement socio – économique.

    En effet, le tourisme est un moteur :

    Ø de renouveau pour l'artisanat,

    Ø de relance des petits commerces et des produits des oasis,

    Ø d'encouragement de l'élevage camelin.

    De ce fait, il favorise le déploiement et la mise en place d'un système écotouristique cohérent, responsable et durable, dont les opérateurs doivent au préalable réaliser des études d'impact de leurs projets de développement touristiques, sur l'environnement et le milieu naturel, en prenant en considération les impératifs suivant :

    Ø L'adoption des modes de développement touristique permettant d'économiser les ressources en bois et en eau, surtout.

    Ø L'adoption des mesures favorisant l'utilisation de produits biodégradables.

    Ø L'adoption des méthodes de travail permettant la régularisation et la maîtrise des flux touristiques, pour éviter la surcharge sur les sites.

    Ø La sensibilisation des touristes aux problèmes de préservation et de mise en valeur du patrimoine culturel et naturel.



    La prise en considération de ces impératifs de développement dans l'activité touristique, permettra la sauvegarde des équilibres écologiques qui sous-tendent la pérennité du produit touristique Tassilien, et permettra la survie et le développement des différents modes d'activités traditionnelles et artisanales, dont les retombées matérielles seraient réinjectés dans les entreprises, de préservation engagées et d'encouragement à l'activité touristique envisagée.

    L'élaboration et la mise en œuvre d'une stratégie (concertée) de développement de l'activité touristique dans le Parc National du Tassili, est une nécessité fondamentale dans la perspective d'une gestion efficace, d'une activité qui devrait être respectueuse des milieux et préservatrice des patrimoines.

    En effet, la gestion classique de ce secteur au sein de ce territoire de plus de 80.000 km2, caractérisé par des conditions naturelles très particulières, des richesses culturelles avérées et connus de tous, a montré ses limites, et risque à terme de devenir un handicap entravant l'élaboration de réponse à la hauteur des nouveaux défis qui nous sont imposés par un déploiement tous azimuts d'une activité de plus en plus mondialisée et globalisée (l'écotourisme).

    Par ailleurs, il apparaît de plus en plus claire que la gestion du développement économique et social de cette région (légitime du reste), telle que menée actuellement, sera par le simple fait des expansions et des nuisances cumulées, en antagonisme aigu avec les principes de protection et de conservation et les projections de développement touristique voulues.

    Cela impose aux pouvoirs publics une démarche à la fois responsable et cohérente, fondée sur l'exigence de l'application de la loi et la nécessite de diagnostics scientifique et technique, soutenus et appuyés par une pédagogie de communication, d'information et de concertation entre l'ensemble des intervenants.

    La volonté affirmée des pouvoirs publics de valoriser et d'exploiter les potentialités touristiques de la région, doit éviter de produire sur le terrain les effets pervers auxquels nous sommes confrontés, dans l'exercice de notre métier.

    L'Office du Parc National du Tassili, s'inscrit dans la perspective d'un renforcement d'une philosophie public du patrimoine, axé essentiellement sur la mise en place et l'application des règles de droit, de conventions, de dispositifs et systèmes de négociations et de concertations, adaptés et ajustés à l'évolution des perceptions et pratiques sociales, des concepts juridiques et de certitudes scientifiques.

    Ainsi, le devoir et la responsabilité de l'Etat de préserver et de protéger les biens naturels et culturels, sera conjugué à l'impératif – admis par tous – d'harmonisation et d'intégration du développement quel qu'il soit, au milieu, parce que – et il est de notre devoir moral de le dire – si les tendances actuelles sont maintenues, elles risquent à la longue de remettre en cause le caractère et la spécificité même, ayant présidés au double classement du Tassili, en qualité, de patrimoine mondial de l'humanité (UNESCO 1982), et de réserve de l'homme et de la biosphère (MAB, 1986).

    Du fait même, de la nature et la qualité de nombreux projets mis en chantier selon des modalités et des configurations souvent inadaptées aux conditions particulières d'un Parc classé, et selon une approche standardisée et mécanique, découlent une démarche «prédatrice » de ressources, agressives contre l'environnement et paradoxalement, inefficace économiquement, révélant un manque flagrant de maîtrise technico – scientifique, induisant non seulement un dévouement des efforts des pouvoirs publics dans leurs finalités, mais surtout, la régression, et le gaspillage des ressources.

    Cette façon de faire ne manque pas, d'oblitérer les efforts déployés pour l'élaboration d'une politique de préservation et d'exploitation touristique d'un patrimoine mondial comme celui du Parc National du Tassili, habité par plus de 30.000 habitants, et la formulation d'une problématique réfléchit, et la mise en place des outils de gestion idoines, d'un développement économique et social, en totale harmonie avec ce site à la fois attractives et vulnérable, supportant très mal la surcharge.



    La préoccupation étant bien – entendu, la conciliation des impératifs de préservations et de conservation, avec les besoins réels du développement socio-économique et surtout touristique.



    Conclusion :



    Devant les exigences des sociétés de plus en plus ouvertes qui veullent s'exprimer et vivre en communauté et en harmonie, non en conflit avec leurs patrimoines et leurs environnement.



    Devant les exigences d'une mondialisation rampante entraînant la marchandisation des valeurs et des droits de propriété sur les biens et ressources.



    Devant les exigences d'analyse des aspects juridiques et réglementaires liés à l'exploitation de l'IMAGE du Tassili, et la protection des droits du Parc.



    Devant les exigences de la mise en place de conditions d'échanges et de concertation, en élevant le niveau de participation des populations à la vie du Parc National du Tassili, parce que les biens et ressources naturels et culturel doivent être intégrés à une configuration d'espace, c'est à dire

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