Par
ubiquiste dans
Echo d'Algerie le
14 Novembre 2005 à 17:23
PARIS (Reuters) - Le gouvernement a décidé d'étendre pour trois mois l'application de la loi de 1955 sur l'état d'urgence, après une 18e nuit de violences urbaines marquée toutefois par une nette tendance à l'apaisement.
"C'est une mesure de protection et de précaution", a déclaré en conseil des ministres le président Jacques Chirac, cité par le porte-parole du gouvernement, Jean-François Copé.
Le chef de l'Etat a jugé cette mesure d'exception "nécessaire pour donner aux forces de l'ordre tous les moyens dont elles ont besoin pour ramener définitivement le calme" dans les banlieues françaises en ébullition depuis le 27 octobre.
"Bien entendu c'est une mesure strictement temporaire et qui ne s'appliquera que là où elle est strictement nécessaire et en plein accord avec les élus", a-t-il ajouté.
Jacques Chirac devait faire lundi soir à la télévision et à la radio une déclaration sur la situation dans les banlieues. Le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, est resté une vingtaine de minutes à l'Elysée après le conseil des ministres.
Le projet de loi prolongeant à partir du 21 novembre l'application de la loi de 1955, adoptée durant la guerre d'Algérie, a été approuvé par un conseil des ministres exceptionnellement avancé de deux jours. Il sera examiné mardi par l'Assemblée nationale et jeudi par le Sénat.
Sur le terrain des troubles, la nuit de dimanche à lundi s'est soldée par 286 véhicules incendiés (au lieu de 374 la nuit précédente), dont 68 en Ile-de-France (au lieu de 76) et 216 en province (contre 298), a déclaré le directeur général de la police nationale (DGPN).
Lyon et Toulouse ont encore été des foyers actifs.
Michel Gaudin a souligné que sur 120 communes concernées, une dizaine seulement avaient été le théâtre de plus de cinq incendies de véhicules. Il n'y a eu ni bâtiments publics détruits ni affrontements entre fauteurs de troubles et policiers.
chuis content d'avoir des nouvelles des banlieues française via l'Algérie. Je commençais à m'inquiéter figure toi. Depuis l'état d'urgence, plus un coup de fil, même pas une carte postale, rien. Ils nous laissent tomber les pt'its cons! J'te jure!