• Le classement mondial des milliardaires Comme chaque année, le magazine américain Forbes publie la liste des personnalités les plus riches du monde. 12 Français se hissent dans le classement. (Mai 2004)

    Référence mondiale des classements de fortunes, le magazine américain Forbes a publié pour la 18ème année son "Billionaires 2004". Cette liste qui prend en compte les personnalités dont la fortune est supérieure ou égale à 1 milliard de dollars, comporte cette année 587 noms.
    En tête du classement mondial, on retrouve Bill Gates, qui grâce à son paquet d'actions Microsoft occupe la première place du depuis 1998. Sa fortune : 46,6 milliards de dollars soit 38,3 milliards d'euros, en progression d'environ 15 % par rapport à l'an dernier. Paul Allen, cofondateur de Microsoft, ne se porte pas mal non plus avec une fortune estimée à 21 milliards de dollars (17,3 milliards d'euros au cours actuel). Mais ce qui frappe surtout, c'est la présence de 5 membres de la famille Walton dans les 12 premières places mondiales. Alice Walton et ses enfants sont les héritiers du défunt Sam Walton qui a partir d'un petit magasin ouvert à Rogers, Arkansas, a fondé le premier empire mondial de distribution, la chaîne de supermarchés Wal-Mart. A noter l'apparition cette année dans le classement de JK Rowling, la créatrice de Harry Potter (1 milliard de dollars) et des fondateurs de Google, Sergey Brin et Larry Page (1 milliard de dollars chacun). Les 12 personnalités les plus riches au monde selon Forbes...
    Rang Nom Pays Entreprise ou activité Fortune*
    1 Bill Gates Etats-Unis Microsoft 46,6
    2 Warren Buffett Etats-Unis Finance 42,9
    3 Karl Albrecht Allemagne Supermarchés Aldi 23
    4 Prince Al-Waleed Arabie Saou Finance 21.5
    5 Paul Allen Etats-Unis Microsoft 21
    6 Alice Walton Etats-Unis Supermarchés Wal-Mart 20
    7 Helen Walton Etats-Unis Supermarchés Wal-Mart 20
    8 Jim Walton Etats-Unis Supermarchés Wal-Mart 20
    9 John Walton Etats-Unis Supermarchés Wal-Mart 20
    10 S Robson Walton Etats-Unis Supermarchés Wal-Mart 20
    11 Liliane Bettencourt France L'Oréal 18,8
    12 Larry Ellison Etats-Unis Oracle 18,7
    *en milliards de dollars © Forbes 2004Et les Français dans tout cela ? Ils se débrouillent plutôt bien, merci, notamment dans le secteur du luxe et de la beauté. Liliane Bettencourt, 81 ans, héritière de L'Oréal, se hisse ainsi dans le Top 12 mondial avec une fortune estimée à 18,8 milliards de dollars (15,4milliards d'euros au cours actuel). Elle occupe toujours la première place des fortunes françaises devant Bernard Arnault de LVMH, Serge Dassault et les frères Wertheimer, propriétaires de Chanel.... et les 12 personnalités les plus riches de France
    Rang Nom Rangmondial Entreprise ou activité Fortune*
    1 Liliane Bettencourt 11 L'Oréal 18,8
    2 Bernard Arnault 21 LVMH 12,2
    3 Serge Dassault ** 60 Dassault Aviation 6,4
    4 Alain&Gérard Wertheimer 73 Chanel 5,6
    5 Francois Pinault 91 PPR 4,7
    6 Jean-Claude Decaux** 128 JC Decaux 3,7
    7 Gérard Louis-Dreyfus** 170 Energie, télécoms... 2,9
    8 Jean-Louis Dumas** 262 Hermès 2,1
    9 Philippe Foriel-Destezet 262 Adecco 2,1
    10 Martin Bouygues** 277 Groupe Bouygues 2
    11 Didier Primat 406 Schlumberger 1,4
    12 Pierre Bellon** 472 Sodexho Alliance 1,2



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  • Les travaux sur la Constitution européenne suscitent de très nombreux commentaires dans les 25 Etats membres de l'Union européenne. Mais que dit vraiment le texte ?



    Le Centre d'information sur l'Europe a sélectionné pour vous les extraits les plus discutés, qui proviennent essentiellement des parties I et II, la partie III fixant le cadre des politiques de l'Union européenne.







    Valeurs et Citoyenneté



    "L'Union est fondée sur les valeurs de respect de la dignité humaine, de liberté, de démocratie, d'égalité, de l'État de droit, ainsi que de respect des droits de l'homme, y compris des droits des personnes appartenant à des minorités. Ces valeurs sont communes aux États membres dans une société caractérisée par le pluralisme, la non-discrimination, la tolérance, la justice, la solidarité et l'égalité entre les femmes et les hommes."

    article I-2



    Pour la première fois, l'Union européenne inscrit expressément ses valeurs, fondées sur la démocratie et la tolérance, dans un texte fondamental.



    "L'Union adhère à la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'Homme et des libertés fondamentales. [...]

    Les droits fondamentaux, tels qu'ils sont garantis par la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'Homme et des libertés fondamentales et tels qu'ils résultent des traditions constitutionnelles communes aux États membres, font partie du droit de l'Union en tant que principes généraux."

    article I-9



    La Constitution européenne prévoit l'adhésion de l'Union européenne à la Convention européenne des droits de l'Homme et donne une valeur juridique aux libertés fondamentales.



    "[L'Union européenne] place la personne au coeur de son action en instituant la citoyenneté de l'Union et en créant un espace de liberté, de sécurité et de justice."

    Préambule de la Partie II



    Le traité constitutionnel place l'Homme au coeur du projet européen, en donnant une valeur juridique à la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne.



    "Des citoyens de l'Union, au nombre d'un million au moins, ressortissants d'un nombre significatif d'États membres, peuvent prendre l'initiative d'inviter la Commission, dans le cadre de ses attributions, à soumettre une proposition appropriée sur des questions pour lesquelles ces citoyens considèrent qu'un acte juridique de l'Union est nécessaire aux fins de l'application de la Constitution."

    article I-47



    Le traité constitutionnel consacre un chapitre entier à la vie démocratique de l'Union européenne et crée le droit d'initiative populaire.



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    Héritage religieux



    "S'INSPIRANT des héritages culturels, religieux et humanistes de l'Europe, à partir desquels se sont développées les valeurs universelles que constituent les droits inviolables et inaliénables de la personne humaine, ainsi que la liberté, la démocratie, l'égalité et l'État de droit".



    Préambule du traité

    "L'Union respecte et ne préjuge pas du statut dont bénéficient, en vertu du droit national, les églises et les associations ou communautés religieuses dans les États membres."

    article I-52

    La Constitution européenne est une Constitution laïque.

    Cependant, le préambule du traité constitutionnel reconnaît l'héritage religieux de l'Union européenne. De plus, la Constitution garantit le respect des églises et des associations religieuses.

    [Haut]


    Souveraineté des Etats membres



    "En vertu du principe d'attribution, l'Union agit dans les limites des compétences que les États membres lui ont attribuées dans la Constitution pour atteindre les objectifs qu'elle établit."

    article I-11



    La souveraineté des Etats membres de l'Union européenne est garantie par le traité constitutionnel. Selon le principe de subsidiarité, l'Union européenne n'agit que dans les domaines où son intervention est jugée plus appropriée que celle des Etats membres, que ce soit sur le plan national, régional ou local, en raison de moyens supérieurs dont dispose l'Union.



    [Haut]


    Ministre des Affaires étrangères



    "Le ministre des affaires étrangères de l'Union conduit la politique étrangère et de sécurité commune de l'Union. [...] Il agit de même pour la politique de sécurité et de défense commune."

    article I-28



    En créant la fonction de ministre des Affaires étrangères, le traité constitutionnel renforce le pouvoir de l'Union européenne sur la scène internationale. Il donne à l'Union un interlocuteur unique face à ses interlocuteurs des pays tiers.



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    Solidarité entre les Etats membres



    "L'Union et ses États membres agissent conjointement dans un esprit de solidarité si un État membre est l'objet d'une attaque terroriste ou la victime d'une catastrophe naturelle ou d'origine humaine."

    article I-43



    En vertu de la clause de solidarité, les Etats membres de l'Union européenne doivent mettre à disposition de tous les gouvernements nationaux leurs moyens militaires ou autres pour intervenir en cas de menace terroriste ou de catastrophe naturelle.



    [Haut]


    Dialogue social



    "L'Union reconnaît et promeut le rôle des partenaires sociaux à son niveau, en prenant en compte la diversité des systèmes nationaux."

    article I-48



    Le traité constitutionnel consacre l'importance du dialogue social. Il implique les partenaires sociaux dans les décisions prises par les institutions européennes, afin de garantir le respect des droits sociaux des citoyens européens.



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    Sécurité sociale



    "L'Union reconnaît et respecte le droit d'accès aux prestations de sécurité sociale et aux services sociaux assurant une protection dans des cas tels que la maternité, la maladie, les accidents du travail, la dépendance ou la vieillesse, ainsi qu'en cas de perte d'emploi, selon les règles établies par le droit de l'Union et les législations et pratiques nationales."

    article II-94



    Le traité constitutionnel inscrit le droit à une protection sociale parmi les normes que doit respecter l'Union européenne. En vertu du principe de subsidiarité, ce sont les Etats membres qui fixent les conditions d'application de ce droit. L'Union européenne intervient pour garantir un minimum de protection et faciliter la mise en oeuvre de l'aide sociale en cas de mobilité entre les Etats membres de l'Union.



    [Haut]


    Economie sociale de marché



    "L'Union oeuvre pour le développement durable de l'Europe fondé sur une croissance économique équilibrée et sur la stabilité des prix, une économie sociale de marché hautement compétitive, qui tend au plein emploi et au progrès social, et un niveau élevé de protection et d'amélioration de la qualité de l'environnement."

    article I-3



    Pour la première fois, l'Union européenne définit l'économie sociale de marché comme l'un de ses objectifs, afin de parvenir au "plein emploi" et au "progrès social".



    [Haut]


    Services publics



    "L'Union reconnaît et respecte l'accès aux services d'intérêt économique général tel qu'il est prévu par les législations et pratiques nationales, conformément à la Constitution, afin de promouvoir la cohésion sociale et territoriale de l'Union. "

    article II-96



    Le traité constitutionnel reconnaît l'importance et la nécessité des services publics des Etats membres.



    [Haut]


    Entrée en vigueur du traité



    "Le présent traité entre en vigueur le 1er novembre 2006, à condition que tous les instruments de ratification aient été déposés, ou, à défaut, le premier jour du deuxième mois suivant le dépôt de l'instrument de ratification de l'État signataire qui procède le dernier à cette formalité."

    article IV-447 et déclaration 30 dans les déclarations relatives à des dispositions de la Constitution



    Le traité constitutionnel ne peut entrer en vigueur que si tous les Etats membres de l'Union européenne le ratifient. Cependant, si, dans les deux ans qui suivent la signature du traité survenue à Rome le 29 octobre 2004, un ou plusieurs Etats ne l'ont pas ratifié, le Conseil européen, qui réunit les chefs d'Etat et de Gouvernement des pays membres, sera saisi de la question. Une discussion s'engagera pour analyser les conséquences à en tirer.



    [Haut]


    Majorité qualifiée



    "La majorité qualifiée se définit comme étant égale à au moins 55% des membres du Conseil, comprenant au moins quinze d'entre eux et représentant des États membres réunissant au moins 65% de la population de l'Union."

    article I-25



    Dans un souci de meilleure représentativité, la procédure de vote à majorité qualifiée est fondée sur la double majorité des Etats membres et de la population. Le poids démographique des Etats est désormais mieux pris en compte.



    [Haut]


    Codécision



    "Le Parlement européen exerce, conjointement avec le Conseil, les fonctions législative et budgétaire."

    article I-20



    Le Parlement européen voit ses pouvoirs étendus dans les domaines ayant des implications directes et quotidiennes avec la vie des citoyens (immigration, coopération judiciaire en matière pénale, sport par exemple). Avec le Conseil des Ministres, il adopte les textes proposés par la Commission européenne (procédure de codécision).

    95% des textes européens seront adoptés selon la procédure de codécision.



    [Haut]


    Retrait volontaire de l'Union



    "Tout État membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l'Union."

    article I-60



    Le retrait volontaire d'un Etat membre de l'Union se fera au terme d'un processus de négociation. L'Etat renoncera aux droits résultant de son appartenance à l'Union.

    [Haut]


    Valeurs et CitoyennetéHéritage religieuxSouveraineté des Etats membresMinistre des Affaires étrangèresSolidarité entre les Etats membresDialogue socialSécurité socialeEconomie sociale de marchéServices publicsEntrée en vigueur du traitéMajorité qualifiéeCodécisionRetrait volontaire de l'Union







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  • Quel est exactement le contenu du Traité constitutionnel ?

    En quelques mots, le Centre d'information sur l'Europe vous aide à vous repérer : la Constitution européenne comprend quatre parties, contient huit innovations essentielles pour le fonctionnement de l'Europe, éclaircit la répartition des compétences - "qui fait quoi en Europe ?" - et simplifie la façon dont travaillent les Institutions européennes.









    L'architecture du Traité



    Le traité constitutionnel, dont l'intitulé exact est « Traité établissant une Constitution pour l'Europe » comprend un Préambule, quatre parties, deux annexes et trente-six protocoles. Il contient 448 articles.



    Les quatre parties sont les suivantes :



    I. Les Dispositions fondamentales de la Constitution : définition de l'Union européenne, de ses objectifs, de ses compétences, de ses procédures décisionnelles et de ses institutions.



    II. La Charte des droits fondamentaux : proclamée au Conseil européen de Nice en décembre 2000, elle est intégrée au traité.



    III. Les politiques et le fonctionnement de l'Union : définition des actions de l'Union européenne et de ses dispositions institutionnelles.



    IV. Les clauses finales déterminent les procédures d'adoption et de révision du traité.



    Enfin, la Constitution européenne remplace, en un texte unique, les traités précédents, à l'exception du Traité instituant la Communauté européenne de l'énergie atomique (Euratom), repris dans un Protocole.



    >> En savoir plus : Tableau de concordance des articles du traité constitutionnel avec les traités actuels sur le site d'Europa. Consultez également un tableau comparatif sur la partie III.





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    Les huit innovations du Traité constitutionnel



    La Constitution rédigée par les 105 membres de la Convention européenne, puis revue par les chefs d'Etat ou de gouvernement, et proposée aux citoyens européens innove principalement à travers huit points-clefs :



    - l'élection d'un président du Conseil européen pour deux ans et demi,



    - l'attribution d'une personnalité juridique à l'Union européenne,



    - la création du poste de ministre des Affaires étrangères de l'UE, chargé notamment de la Politique étrangère et de sécurité commune de l'UE (PESC),



    - l'instauration du droit d'initiative populaire en matière législative,



    - l'intégration de la Charte des droits fondamentaux de l'UE dans le traité,



    - la fusion des trois piliers en un seul texte définissant les politiques de l'UE,



    - la simplification du schéma institutionnel,



    - la possibilité pour un Etat membre de quitter l'Union européenne.





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    Les compétences



    La notion de "piliers", apparue avec le Traité de Maastricht (1992), distinguant d'un côté la procédure "communautaire", et de l'autre la procédure "intergouvernementale", disparaît.



    Les compétences de l'Union européenne sont désormais regroupées sous un seul bloc, à plusieurs niveaux :



    - Les compétences exclusives : seule l'Union européenne peut légiférer. Les Etats membres doivent mettre en œuvre les actes juridiques de l'UE ;



    - Les compétences partagées : les Etats membres peuvent légiférer et adopter des actes juridiquement obligatoires dans la mesure où l'Union européenne ne l'a pas fait.



    - Compétences d'appui : l'Union européenne adopte des mesures en vue d'appuyer ou de compléter certaines politiques des Etats membres.



    De plus, l'Union européenne coordonne les politiques économiques et de l'emploi entre Etats membres ; l'UE est compétente pour définir et mettre en œuvre la Politique étrangère et de sécurité commune.



    Une clause de flexibilité permet à l'Union d'élargir le domaine de ses compétences, afin d'atteindre certains objectifs de la Constitution. La décision de confier à l'Union de nouveaux pouvoirs est prise par le Conseil à l'unanimité, après approbation par le Parlement européen.





    >> En savoir plus : liste des compétences





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    Le fonctionnement institutionnel



    Les institutions européennes sont au nombre de sept : Parlement européen, Conseil européen, Conseil des ministres, Commission européenne, Cour de justice de l'Union européenne, Banque centrale européenne, Cour des comptes.



    Le Comité des régions et Comité économique et social européen sont des organes consultatifs. Enfin, la Banque européenne d'investissement est un organisme financier de l'Union.



    Le Traité constitutionnel propose d'importantes modifications institutionnelles comme la réduction du nombre de commissaires, la nouvelle définition de la majorité qualifiée et la simplification des textes produits par les institutions. Les deux innovations les plus importantes sont sans doute l'institution d'un président du Conseil européen élu pour deux ans et demi et celle d'un ministre des Affaires étrangères de l'Union européenne.



    Par rapport au traité de Nice et au traité d'adhésion d'Athènes, la répartition des pouvoirs est sensiblement modifiée. La procédure de codécision, qui place le Parlement européen aux côtés du Conseil, en tant qu'organe législatif, devient la procédure législative ordinaire. 95% des lois européennes seront adoptées conjointement par le Conseil et le Parlement européen.



    >> En savoir plus : les quatre principales institutions






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  • Définition

    La trisomie 21 ou syndrome de Down n'est pas une maladie mais une malformation congénitale. Elle est due à la présence d'un chromosome surnuméraire sur la 21 ème paire de chromosomes c'est à dire qu'au lieu d'avoir au total 46 chromosomes, l'individu trisomique en possède 47. Il n'y a pas de traitements contre cette aberration chromosomique mis à part ceux destinés à prévenir ou à corriger le symptômes.

    Syndrome de Down
    Définition extraite du Tiré de Terminologie de neuropsychologie et de neurologie du comportementQuelques chiffres

    La trisomie 21 est l'aberration chromosomique la plus fréquente. On compte actuellement 50 000 personnes trisomiques en France, 400 000 en Europe et 8 millions dans le monde.
    La probabilité d'avoir un enfant trisomique augmente avec l'âge de la mère :
    - 1 pour 2 000 naissances vers 20 ans
    - 1 pour 400 vers 38 ans
    - 1 pour 100 vers 40 ans
    L'espèrance de vie d'un enfant trisomique a fortement augmenté. Dans les années 50, elle était d'environ 20 ans, aujourd'hui, les personnes atteintes de trisomie 21 arrivent à vivre jusqu'à plus de 60 ans.

    Actualités

    Depuis le 8 mai, le plus petit chromosome humain, le chromosome 21 est décrypté. Avec auparavant le décryptage du chromosome 22 et maintenant celui du chromosome 21, c'est 2 à 3 % du génome qui est décrypté.
    Le décryptage du chromosome 21 est une grande découverte car elle permettra aux chercheurs de travailler sur les gènes responsables des signes cliniques de la trisomie 21 mais elle permettra aussi de mieux comprendre la maladie d'Alzheimer, certains cancers, certaines formes de surdité ou de cécité. Le chromosome 21 s'avère très pauvre en gènes, plus que les chercheurs ne le pensaient. Il comptabilise seulement 225 gènes ce qui peut expliquer que la trisomie n'entraîne pas la mort in utéro et est compatible avec une vie assez prolongée.
    Actuellement, les chercheurs n'en sont qu'à la première étape, il reste maintenant à connaitre plus précisément les gènes et leurs fonctions (génétique fonctionnelle). On estime qu'il faudra au moins une dizaine d'années avant de pouvoir connaitre toutes les fonctions de ces gènes.
    Que peut-on espérer de cette découverte ? A terme, on peut envisager de soigner les conséquences de la trisomie 21 si ce n'est pas la maladie elle-même.


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  • Meeting du FFS à Béjaïa
    Le parti de Hocine Aït Ahmed semble retrouver toute sa vigueur sous l'impulsion des événements.





    L'enthousiasme et la détermination des militants et sympathisants, venus hier très nombreux à la maison de la culture de Béjaïa assister au meeting animé par des membres de la direction nationale du FFS, laissent croire que les derniers développements politiques en Kabylie catalysent plus qu'ils ne déstabilisent la formation. Autre fait marquant du meeting, la présence de représentants de la Fédération FFS de Ghardaïa, dont certains ex-détenus dans le sillage des événements qu'a connus la capitale du M'zab. Le porte-parole de la délégation, et non moins membre de la fédération, en tenue traditionnelle du M'zab comme tous ses accompagnateurs, a eu droit à une véritable standing ovation. L'homme, qui a fait récit des manifestations qu'a connues sa ville, de son arrestation et de celles de nombreux autres militants, s'est dit déterminé à ne pas se laisser impressionner par la répression. Avant lui, Khaled Tazaghart, président de la commission fédérale de Béjaïa, avait lancé que rien ne se fera sans « le FFS et contre le FFS », dans le propos d'un réquisitoire énergique contre l'intention du Pouvoir de démettre les élus des Assemblées locales en Kabylie. Pour cet ancien militant du MCB, qui a eu des mots acerbes envers Ouyahia et la délégation des archs, l'objectif de la démarche consiste, entre autres, à replacer la maffia à la tête des APC, avant d'avertir que le Pouvoir assumera seul les « conséquences et les dérives » de sa stratégie actuelle. Djoudi Mammeri, membre du secrétariat national et non moins sénateur, affirme que les gouvernants font encore une fois dans la diversion dangereuse en entretenant la crise de Kabylie pour, notamment, faire passer la loi sur les hydrocarbures. « Qu'Ouyahia sache qu'il ne nous détournera pas des véritables enjeux et qu'il ne nous enfermera pas dans des luttes kabylo-kabyles ! », lance le parlementaire. Intervenant en clôture, Ali Laskri, premier secrétaire du parti, s'en prend pour sa part à Ouyahia et aux membres de la délégation des archs qui se sont mis d'accord, selon lui, sur l'impératif d'entraîner la région dans l'asservissement et étouffer le débat politique. Tout est fait, ajoutera-t-il, pour briser les organisations autonomes et les partis. « Ils (les gouvernants) ont reconstitué le parti unique à travers l'Alliance présidentielle qui n'est rien d'autre que la réunification des anciens démembrements du FLN », avant d'enchaîner : « Tôt ou tard, les concepteurs de la stratégie du bradage des richesses du pays devront payer. » Le premier secrétaire du FFS n'annonce rien moins que la poursuite en justice des promoteurs de la loi sur les hydrocarbures, votée selon lui sous la pression faite aux travailleurs et dans la confusion politique entretenue dans le pays.

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